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lien entre alimentation et santé
16 mai 2014

PILIER 2: l'HYGIENE INTESTINALE

Cette technique d’hygiène corporelle est connue depuis toujours, et fait partie de toutes les médecines traditionnelles, médecines où l’individu était encore perçu dans sa globalité. Au cours du développement de la médecine moderne, la vision de l’homme est peu à peu devenue parcellaire et son approche globale s’est perdue.

L’hygiène intestinale est un moyen d’aider l’organisme à se rééquilibrer, moyen qui se révèle très efficace à la pratique, et qui trouve sa place dans une approche thérapeutique globale.

Le côlon est un organe excréteur qui ne sécrète pas de sucs digestifs. Il constitue la dernière étape du transit des matières, et sa mission consiste à amener vers l’extérieur les éléments de la nourriture qui n’ont pas été assimilés par l’organisme lors de la digestion. Son rôle principal est de résorber l’eau afin de concentrer les matières fécales qui sont encore à l’état liquide à leur sortie de l’intestin grêle.

Dans l’intestin grêle, la muqueuse de revêtement n’est formée que d’une seule couche cellulaire d’une épaisseur de 25 à 30 millièmes de millimètres. Juste au dessous de ce revêtement, se trouvent les capillaires sanguins et lymphatiques. Les matières que contiennent l’intestin grêle ne sont donc séparées du sang des capillaires que par une très fine membrane fragile qui se renouvelle tous les deux jours. Elle constitue donc un filtre fragile dont le bon fonctionnement de celle-ci dépend de nombreux facteurs alimentaires ; un excès de beurre, de graisses animales saturées, de graisses végétales raffinées mortes, et surtout de carence en huiles vierges de premières pression à froid riches en acides gras poly-insaturés la fragilisent, et augmente la perméabilité des membranes cellulaires de tout l’organisme (en particulier celles de l’intestin très mince).

Selon le constat du Dr Catherine Kousmine : « lorsque la fine membrane de l’intestin a une structure normale, nous sommes suffisamment protégés contre la résorption éventuelle de microbes et de toxines, mais lorsque nous nous alimentons mal, cette membrane délicate devient anormalement poreuse et laisse passer à foison bactéries et poisons. Le foie qui reçoit le sang, et les ganglions lymphatiques dans lesquels se déverse la lymphe de provenance intestinale, fonctionnent à la façon de filtre. S’ils peuvent arrêter et neutraliser les germes et les toxines, il ne se passe rien, mais s’ils sont chroniquement débordés, des maladies graves apparaissent. »

La plupart des patients atteints de pathologies chroniques dégénératives présentent des troubles intestinaux depuis de nombreuses années. Le principal symptôme est la constipation chronique qui amène à des prises de laxatifs hebdomadaires. Le but des laxatifs (même ceux à base de plantes) est de stimuler chimiquement les membranes de l’intestin, les forçant à fonctionner. D’où, un affaiblissement des muscles du côlon, la prise de laxatifs devient une dépendance afin de palier aux carences de fonctionnement. Très peu de personne ont un transit intestinal normal.

Un certains nombre de symptômes peuvent être dus à une perturbation chronique du transit intestinal. Ainsi, il n’est pas surprenant de ressentir des troubles digestifs chroniques, fatigue, insomnie, problèmes nerveux et mentaux, douleurs menstruelles, arthrites. A long terme le mauvais fonctionnement du transit intestinal peut même déboucher sur des maladies cardiaques, des cancers, des rhumatismes graves, des dégénérescences du tissu nerveux.

Avoir un transit intestinal anormal entraîne  des conséquences sur notre santé :

 

-Une diminution de l’absorption des vitamines. Si le transit ne se fait pas correctement, il se dépose des déchets qui peu à peu tapissent les parois intestinales à certains endroits.

Selon le Dr Irons, spécialiste américain de l’Hygiène intestinale : «Ces dépôts de matières fécales peuvent atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur et avoir une consistance d’un pneu. Ces déchets peuvent à la longue empêcher l’absorption et la pénétration dans l’organisme des vitamines et des sels minéraux. Les troubles intestinaux chroniques peuvent ainsi être à l’origine d’une carence nutritionnelle indépendamment de la qualité de la nourriture, ou de la quantité de vitamine absorbées ». Il serait dommage de prendre soin de corriger son alimentation, de prendre des vitamines, et d’en limiter l’efficacité simplement parce qu’on néglige d’avoir une bonne hygiène intestinale.

 

- L’excès de mucus masque des symptômes allergiques. Au cours de ces dernières années, on a mis en évidence que de nombreuses protéines alimentaires pouvaient être responsable de problèmes physiques et psychologiques.

 Tout aliment consommé quotidiennement risque d’être responsable d’allergie, surtout si on a l’impression de ne pouvoir s’en passer. Ceci est particulièrement vrai pour les aliments déficients d’un point de vue nutritionnel (chocolat, farine et sucre blanc, café, colorants alimentaires….).

L’intestin sécrète alors un mucus pour se protéger contre ces substances. Cette couche de mucus intestinal réduit l’absorption des substances allergisantes, protégeant ainsi la personne, mais des allergies cachées remplacent alors les réactions allergiques manifestes qui pourraient survenir lors de l’absorption de l’allergène.

 

-Une autre conséquence est l’irritation chronique des parois intestinales par la stagnation des matières, ce qui entraîne une inflammation et des spasmes. Cet état va encore perturber le transit et aggraver les carences nutritionnelles.

 

-La conséquence la plus grave est sans doute l’empoisonnement toxinique chronique, lié au développement de germes pathogènes. Il se produit une véritable auto-intoxication.

 

Alimentation et intestin

Tout d’abord, il faut boire suffisamment. C’est souvent une des principales causes de la constipation chronique.

Les aliments ennemis de l’intestin 

  Le sucre blanc : il favorise la prolifération bactérienne au niveau intestinal. 

 L’acool : il serait responsable de certains cancers du côlon et du rectum, suite à des études menées en Norvège. 

La viande : mal mastiquée, elle est mal digérée et est responsable de putréfactions intestinales. On voit augmenter la fréquence des cancers du côlon dans les pays gros consommateurs de viande.

 Les graisses saturées (graisses animales, huiles courantes, margarines) : elles stimulent anormalement la production de bile, d’où une plus grande production d’acides biliaires. Par ailleurs, la richesse en graisses saturées modifie la flore intestinale et augmente sa concentration en bactéries qui tendent à favoriser la conversion des sels biliaires en substances cancérigènes. Les graisses saturées solides, étrangères à la nature, augmentent le besoin en graisses polyinsaturées ( ou vitamine F, employé par le Dr Kousmine), et perturbent les processus immunitaires. 

Le gluten : « Il est équilibré en vitamine E dans le grain de blé cru, d’orge, de seigle, d’avoine : lorsque le grain est moulu en farine et cuit, la vitamine E est détruite. Le gluten forme une substance pâteuse et collante, qui adhère à la paroi intestinale. Elle ralentit le passage des aliments, favorisant les putréfactions intestinales et empêche l’absorption des vitamines du groupe B ». (Dr. Soleil) 

Les farines raffinées : elles favorisent le durcissement des selles, surtout si l’alimentation est pauvre en aliments naturels (fruits et légumes) 

La crème du lait et le beurre : elles favorisent la porosité de la paroi de l’intestin qui devient perméable aux bactéries qui s’y trouvent.

 

Les aliments favorables à l’intestin :

 

1)      Les graisses non saturées (huiles végétales vierges, pressées à froid) ; riches en graisses polyinsaturées (vitamine F), elles renforcent l’imperméabilité de la paroi de l’intestin.

 

2)      Les fibres végétales riches en cellulose. La cellulose joue un rôle de ballast pour le bol alimentaire traversant l’intestin. C’est une matière solide qui n’est pas assimilée par l’organisme, mais qui stimule l’intestin et permet son bon fonctionnement.

 

  • La technique du lavement rectal

Si la façon de se nourrir est la cause principale d’un mauvais fonctionnement de l’intestin, une meilleure alimentation ne suffit pas.

Une personne qui se nourrit mal pendant des années abîme son intestin, et il ne suffit plus de modifier ses habitudes alimentaires pour résoudre le problème. Aucune affection chronique ne disparaîtra tant que le côlon ne sera pas totalement nettoyé par des lavements rectaux réguliers, et ce, pendant une durée suffisante, dont seul le médecin pourra juger en fonction de critères cliniques qu’à enseigné le Dr Kousmine.

 

 

Si la poussée de la maladie est dominée, ou si la pathologie traitée ne nécessite pas une intervention rapide, le lavement est recommandé deux fois par semaine, même si le malade ne présente pas de troubles digestifs patents. La durée en est déterminée par le médecin en fonction de certains critères cliniques : état de la langue, odeur des selles, régularisation du transit intestinal, état général...

 

Il faut généralement 2 à 4 mois de lavements réguliers pour obtenir une réelle action thérapeutique. Après cela, les lavements peuvent être interrompus, en accord avec le médecin traitant, mais ils doivent être spontanément repris par le malade s’il constate le retour de certains troubles tels que :

-          Une reprise évolutive de la maladie

-          Selles de mauvaise odeur

-          Retour des troubles intestinaux (ballonnements, constipation….)

-          Ecarts dans l’alimentation saine jusque là bien suivie

Au bout d’un certain temps, il n’est plus nécessaire de faire les lavements.  Mais il ne faut surtout pas omettre de les reprendre si les symptômes cités plus haut, se manifestent.

 

L’hydrothérapie du côlon permet non seulement un nettoyage complet de la muqueuse intestinale, mais constitue aussi une méthode de diagnostique. Des vers intestinaux, la couleur et l’état des atières peuvent renseigner le médecin sur le fonctionnement intestinal.

 

Ce pilier est important dans la méthode Kousmine. Je comprends que ce pilier rebute et décourage. On est tellement infecter de mauvais apports que notre corps est encrasser.Comment l'apport d'une alimentation saine, de vitamines, d'oligo élément peut se propager dans notre corps, dans notre cerveau?

Le changement alimentaire est capital, pour les malades de la SEP, chaque vitamine et oligo élément nous est indispensable. L'hygiene intestinalefait partie à part entièrede la méthode KOUSMINE. ET non, les lavements intestinaux ne sont pas dangereux. En parler avec son médecin, car il existe des cas où le lavement intestinal n'est pas recommandé. Je developperai le troisième pilier qui a son importance dans la maladie. 

 EXTRAIT DU SITE DE LA FONDATION KOUSMINE

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  • Prendre de nouvelles habitudes alimentaires ayant pour but de s'informer. Notre santé peut être améliorée, et bien des maladies (désequilibres) peuvent être éviter. Mais il faut connaitre les effets de l'alimentation sur le corps humain.
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